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L’examen cytobactériologique des crachats : est-il utile au cours des pneumopathies aiguës communautaires ? - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.211 
K. Darragi , H. Daghfous, A. Ben Mansour, A. Slim, S. Ben Saad, F. Tritar
 Service de pneumo-allergologie « C », hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) est une affection responsable d’une lourde morbidité. Bien que son diagnostic positif soit facile, le germe en cause n’est pas toujours identifié et le traitement reste dans la majorité des cas probabilistes.

Le but de notre travail est d’étudier l’apport de l’examen cytobactériologique des crachats (ECBC) dans la prise en charge des PAC.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective transversale ayant inclus les patients hospitalisés pour PAC au service de pneumologie « C » de l’hôpital Abderahman Mami de l’Ariana entre 2018 et 2022. Un ECBC a été pratiqué chez tous les patients à l’admission et avant toute antibiothérapie probabiliste. Pour certains patients, l’ECBC a été recontrôlé.

Résultats

Quatre-vingt-dix-neuf cas de PAC ont été inclus. Il s’agissait de 46 hommes et 53 femmes d’âge moyen de 60 ans, le tabagisme a été noté dans 52,5 % des cas. L’antibiothérapie probabiliste prescrite initialement était : amoxicilline-acide clavulanique (n=47), amoxicilline-acide clavulanique+ aminoside (n=24), amoxicilline-acide clavulanique+ clarithromycine (n=9), C3G+aminoside+ métronidazole (n=9). L’ECBC était de bonne qualité dans 82 % des cas et il était positif dans 33 % des cas. Une culture polymorphe a été notée dans 35 % des cas, ne permettant pas de changer l’antibiothérapie probabiliste initialement prescrite. Les germes isolés étaient : Pseudomonas aeroginosa (n=13), Staphylococcus aureus (n=6), Haemophilus influenzae (n=5), Klebsiella pneumoniae (n=4), Streptococcus pneumoniae (n=3) et Serratia marcesens (n=1). Selon les résultats de l’antibiogramme, l’antibiothérapie persistait inchangé dans 64 cas. Dans 35 cas, l’antibiothérapie a été adaptée selon les données de l’antibiogramme avec soit association d’un nouvel agent bactérien : fluorquinolones (n=8), aminosides (n=3) ou modification de l’antibiotique (n=6) : ceftazidine+aminosides (4 cas) et C3G+aminosides (n=2). Sous traitement antibiotique, un 2e ECBC a été indiqué chez 7 patients permettant d’identifier une co-infection associée dans 3 cas : Saureus (n=2) et Klebsiella pneumoniae (n=1).

Conclusion

Comparativement aux données de la littérature, l’ECBC pratiqué chez nos patients avant toute antibiothérapie probabiliste a permis d’identifier le germe dans 1/3 des cas. Notre travail souligne l’apport de cet examen simple et peu coûteux dans la gestion ciblée des antibiotiques.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 114 - janvier 2024 Regresar al número
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